Bienvenu sur le chemin de l'individuation. Le retours vers Soi se fait à travers le corps, (le yoga, la sophrologie), l'intégration des émotions refoulées (l'enfant intérieur) et la mise à jour des programmes mécaniques du mental (Human Design).

L'union de ces trois aspects transforme la vie en danse spontanée, organique, une action et non plus une activité. Nous ne sommes pas ici pour être parfaits, mais pour être nous-mêmes.

Que l'aventure commence...

décembre 30, 2014

Pourquoi faire du yoga ?

Pourquoi faire du yoga ?
Dès le début ma pratique du yoga avait un but très concret : partir du corps, agir sur l’esprit pour libérer le corps de la somatisation, du stress, tonifier les muscles… Une fois le potentiel des techniques yogiques découvert, j’avais une énorme envie de me donner à fond, d’en profiter afin de libérer les blocages, de me débarrasser du poids du passé et, enfin, de faire disparaître les effets du stress qui se sont imprimés sur ma peau. 

Action et réaction ! Aussi simple que ça ! 

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Et un jour tout cela perd de l’importance… L’intention se transforme en attention. Observer sans aucun jugement ni intention particulière. Être là tout simplement hors du temps et de l'espace. Devenir un témoin impartial des jeux de maya et de l'impermanence des choses

Prendre un asana oblige de s'arrêter, de ressentir et d'observer. La maîtrise de soi que nous pratiquons en yoga se transmet à grande échelle à la vie quotidienne. Nous repoussons non limites, coupons l’identification avec l’objet de perception, prenons conscience de l’impermanence de choses et de l’importance du lâcher prise et de l’acceptation. 


« Le bonheur ne se trouve pas au sommet de la montagne, 
mais dans la façon de la gravir »

Confucius

décembre 23, 2014

L'Ego dans tous ses états

L'Ego dans tous ses états
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Prendre la posture de yoga en l’apprivoisant peu à peu « rendort » le mental. Aller chaque fois un peu plus loin, expérimenter et ressentir, rajouter du connu à l’inconnu dissout les blocages et les tensions.

Et un jour ça arrive... Le fameux passage. Rien ne le faisait pressentir. Les rires ou les sanglots libèrent les tentions émotionnelles, l’asana tient tout seul, et le petit apprenti yogi tombe dans une vacuité où le temps s’arrête et la respiration suspend son rythme. 

Que se passe-t-il ? La posture se vide de toutes ses tensions et nous passons au-delà de nos limites physiques. Les informations sensorielles et les impressions de l’intérieur dépassent à un moment donné le supportable. La panique nous envahit. D’un côté une envie égotique de tenir la posture, d’autre côté le corps et le même mental qui crie à l’intérieur cherchant la sortie. Poussé à l’extrême l’ego capitule ? Peut-être mieux vaut retirer les sens, arrêter d’analyser et de penser que devenir fou ? Profitant de ce lapsus, le dialogue intérieur s’arrête et le corps se libère. 

La force de l’ego joue-t-elle un rôle dans le processus ? Retenir le souffle plus longtemps que les autres, réussir des postures, avoir de différents ressentis… La « réussite » provoque une telle enflure de l'ego que celui-ci devient souvent un barrage insurmontable. Avoir un ego musclé créera des tensions et des agrégats psychologiques ; ego faiblard, faute de force mentale, forcera à quitter la posture au premier tiraillement. C’est toujours une question d’équilibre !

Restons témoins de notre pratique, observateurs détachés qui ne s’identifient pas avec la posture, sans verbaliser, sans porter le jugement ni positif ni négatif, sans en parler davantage… Juste l'être.

décembre 11, 2014

Se libérer par la voix

Se libérer par la voix
Selon Michel Divita "notre voix révèle ce que nous sommes". Dès l'enfance des blocages émotionnels et affectifs ont endommagé notre corps. Les tentions de la mâchoire, la nuque, les épaules portent l'empreinte de notre éducation et de nos problèmes du quotidien qui ont déplacé l'énergie de la base vers le haut. Une hyperactivité mentale et déconnexion de nos émotions provoquent une vulnérabilité affective, un déracinement et manque de confiance en soi.

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Photo de Witthaya Phonsawat / www.freedigitalphotos.net
La voix peut-elle libérer si on chante comme une casserole ? D'après M. Divita chacun qui peut entendre et reconnaître la différence entre deux sons peut chanter. Il s'agit de libérer le corps et l'appareil respiratoire pour placer sa voix et lui laisser s'exprimer par elle-même.

Le travail sur la respiration est au cœur de sa démarche. Se concentrer sur le centre du ventre (hara) en plaçant sa voix permet de s'enraciner davantage et se sentir à l'aise dans de différents circonstances, se reconnecter avec ses vrais sentiments et les exprimer avec plus de facilité. Retrouver son centre signifie aussi se reconnecter avec la source originelle de l'énergie et diminuer l'analyse mentale en laissant le "corps intuitif" s'exprimer. 

Et en pratique ? 

L'accent est mis sur la posture et le travail du diaphragme qui deviennent une clé ouvrant les blocages émotionnels imprimés dans le corps. Contrairement au yoga, la respiration se fait par la bouche. Nous ne cherchons pas ici une maîtrise du souffle, mais plutôt un relâchement musculaire.

Expirer consciemment, vider activement les poumons en remontant le diaphragme et en rentrant le ventre à l’intérieur et inspirer passivement par le relâchement du ventre, laissant rentrer librement l'air dans les poumons.

Michel Divita comme un chef d'orchestre accorde les composants de l'Être : corps, souffle et son. 

novembre 19, 2014

Les bienfaits de la pratique régulière

Les bienfaits de la pratique régulière
Pas besoin de vous expliquer les bienfaits du yoga (souplesse, bien être, vitalité, calme...) alors pourquoi, oui pourquoi, laissez vous tomber les cours au bout d'un trimestre? Nous sommes tous confrontés à cette flemme immense lorsqu'à la sortie du bureau on doit choisir entre yoga ou apéro...

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A l'origine la nature humaine est régulière. Notre vie est rythmée par des besoins physiologiques telles que l'alimentation, le sommeil et l'éveil. Vous sautez un repas et votre irritabilité atteint rapidement le niveau 9 sur l’échelle de Richter, vous passez une nuit blanche et votre cerveau de suite ralentit... Votre corps et votre esprit ont le goût prononcé pour des activités régulières.
L'homme occidental, exposé à une multitude de choix, en course constante contre la montre et contre soi-même, semble être emmené dans un tourbillon frénétique de la vie moderne et s'arrête sporadiquement pour s'occuper de son bien être. 

Rongé par la culpabilité, il déplie son tapis de yoga et se donne à fond. La sensation de bien être est immédiate ! Pourquoi alors ne pas s'offrir ces moments de sérénité et de bien être un peu plus souvent ? En intégrant le yoga dans notre quotidien nous pourrons profiter pleinement de ses bienfaits tant au niveau physique et physiologique (les bénéfices s'ancrent durablement dans le corps) que psychique (développe la confiance en soi, favorise l'équilibre émotionnel, combat le stress). 5-10 min de la pratique quotidienne s'avèrent plus bénéfique pour votre corps et votre esprit qu'une séance de 60 min hebdomadaires. 

La régularité et l’assiduité fait toute différence. Dépliez votre tapis et laissez-vous inspirer par la pratique. Rien d'autre à faire ! Chaque jour vous apportera une nouvelle surprise : un progrès impressionnant, une posture plus stable, un souffle plus profond, une paix intérieure croissante. Plus d'excuses ! Gardez votre paresse comme un dessert : à la fin... à
déguster lors de la relaxation.

octobre 07, 2014

"Le souffle des dieux" : les origines du yoga moderne

"Le souffle des dieux" : les origines du yoga moderne
SYNOPSIS
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Le yoga, une vraie industrie qui attire quotidiennement des dizaines de millions de personnes à travers le monde, selon la tradition indienne descend directement du dieu Shiva. Pourtant, il en existe une forme dont les origines ne remontent qu'au début du vingtième siècle sous l'inspiration de T. Krishnamacharya (1890-1989). 

Le yoga moderne, dynamique, se basant sur une séquence fluide d'asanas combinée avec le souffle. A travers des images d'archives, des vidéos, de très rares et magnifiques reconstitutions ainsi que les témoignages directes nous découvrons la vie et les enseignements de Krishnamacharya, le père du yoga moderne. 

Jan Schmidt-Garredes, réalisateur, parti en quête des origines du courant de yoga le plus pratiqué au monde, découvre une réalité qu'il ne s'attendait pas. Son voyage le mène des célèbres étudiants et parents de Krishnamacharya à la source du yoga moderne, le palais du Maharaja de Mysore. Il y découvre les différents styles et méthodes d'enseignement des maîtres yogis.

Il n'y a pas beaucoup de souffle des dieux dans "Le souffle des dieux"...

De magnifiques images, de belles vidéos, pourtant une certaine insatisfaction assez palpable à la sortie du cinéma... Le titre "Le souffle des dieux" fait penser au pranayama "maîtrise de souffle", néanmoins on n'y trouve pas. Des postures contorsionnistes apprises à coups de bâton issues directement du Cirque du Soleil, les vidéos de "spectacles" de yoga présentés au palais du Maharaja, les applaudissements, la recherche de la posture parfaite, les blessures, la célébrité. 

C'est cette approche qui a initié l'enseignement dispensé par B.K.S. Iyengar ou Pattabhi Jois (Ashtanga Vinyasa Yoga). Cet enseignement, exigeant et dur, a marqué le style de chaque étudiant. Iyengar blessé lors de l'exécution d'un grand écart forcé, a développé un enseignement respectant les alignements et l'anatomie corporelle. Quant à Pattabhi Jois, son Ashtanga yoga a toujours été fortement ancrée dans le courant traditionnel qui est loin de limiter le yoga à la gymnastique. 

"Le souffle des dieux" c'est une quête, beaucoup de questions, de doutes, quelques réponses pas exhaustives. On se rend compte qu'autant de professeurs, autant de styles de yoga. Pour chacun c'est une histoire personnelle.



août 13, 2014

Yoga à la plage... bof...

Yoga à la plage... bof...
Yoga sur le toit, yoga dans la piscine, forest yoga... enfin yoga à la plage... Autant d'endroits pour plonger dans son intériorité et atteindre le bien-être si attendu et recherché... 

Pratiquer sa sadhana à la plage est-ce une bonne idée ?

Les vacances obligent... le soleil, l'eau, le corps, grand écart à la plage, spectaculaire ! Pourtant est-ce réellement possible de s'intérioriser et de se concentrer avec des cris d'enfants qui vous submergent, le sable qui craque entre les dents à chaque fois que le vent souffle, le soleil qui vous tape dans les yeux et sur les nerfs... Méditer dans ces condition peut devenir une bonne exercice... si on y arrive :)

Et basthrika "respiration en soufflet de forge" ? Contrairement au yoga vinyasa, ashtanga ou Iyengar qui se concentrent plutôt sur la gestuelle et les postures, la pratique de raja yoga à la plage s'avère beaucoup moins sexy... et peut même inquiéter ou déranger vos co-bronzeurs.

De plus, les sables mouvants ne favorisent non plus ni stabilité ni alignement, ce qui peut provoquer des blessures et sur-étirements dangereux. Manque de concentration, de vigilance et d'intériorisation peuvent nous faire plus de mal que de bien. On s'éloigne de plus en plus de la pratique du yoga et on plonge dans la gymnastique ou le stretching qui peuvent cependant nous aider  à progresser dans la pratique régulière. 

Le yoga à la plage ? Non merci... Les étirements préparatifs, pourquoi pas... Preuve ? Un peu de sable par ci, un peu de sable par là et voilà un grand écart "presque" parfait !

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juin 24, 2014

Gommage 100 % bio, 100 % naturel, 100% fait maison !

Gommage 100 % bio, 100 % naturel, 100% fait maison !
Avant de nous mettre au soleil, prenons soin de notre peau grâce au gommage 100 % naturel et fait maison.
Juste 5 min de préparation et autant de plaisir.

Ingrédients :

  • 1 cuillère à café rase d'argile vert (peau grasse) ou blanc (peau sensible). Si vous n'en avez pas sous la main, utilisez le poudre de flocons d'avoine mixés
  • 1/4 de cuillère à café de noyau d'olivier en poudre, sinon le café en poudre ou le noyau d'abricot mixé en poudre
  • 1 cuillère de gel 100% bio d'aloé vera (disponible dans les magasins bio)
  • un peu de glycérine végétale ou l'huile de coco ou d'olive pour obtenir une consistance onctueuse
Mélanger tous les ingrédients afin d'obtenir un gel crémeux. Vous pouvez ajouter 1 goutte d'huile essentiel de lavande ou d'orange. Si votre peau est fragile et sensible mieux quand même l'éviter.

cours de yoga marseille
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Comme la préparation ne contient aucun conservateur utilisez sa totalité sur le visage dès sa préparation, sinon conservez au frigo max. 48h.

La peau comme neuve !



juin 13, 2014

Yoga pour une meilleure digestion

Le stress, la malbouffe, le grignotage, l'abus de coctails, telle est l'image d'un/e working boy / grirl moderne. Ce style de vie a son prix : irritabilité d'une vipère, ventre gonflé comme un ballon prêt à exploser, problèmes intestinaux, maux de ventre et de tête. La liste est longue...

Par la pratique de yoga (surtout régulière) vous pouvez soulager vos problèmes de digestions. Les asanas (postures) combinés à une respiration complète, exercent un massage de toute partie abdominale.  Les mouvements du diaphragme stimulent le fonctionnement de votre système digestif, améliorent le transite et décongestionnent les organes internes : le foie, l'estomac, la rate.

Vous vous dites que c'est que du bla bla ? Jugez de vous même ! Essayez Udyana bandha kriya, une technique de nettoyage qui grâce à la contraction des muscles abdominaux inhabituelle accompagnée du pranayama adapté "technique respiratoire" active le "feu" de la digestion, accélère le métabolisme, masse des viscères, décongestionne le foie et aide à éliminer les gaz et l’acidité. 

Déplier régulièrement votre tapis jouera sur deux niveau : d'un côté ça aidera vos organes internes à mieux fonctionner, et d'autre côté, elle vous apportera un moment de détente qui vous permettra de mieux vous connaître et de changer la manière d'appréhender les repas.

Vite, ne souffrez plus ! Comme lors de la natation, il est préférable de pratiquer avec le ventre vide (à jeûne le matin, dans la journée ne pas manger dans les 2 h qui précédent la séance).

Prenons notre santé entre les mains ! 

juin 01, 2014

Cerveau en mode yoga

Cerveau en mode yoga
Encore une fois Alcazar de Marseille a su nourrir ma curiosité avide. Je me suis mise en mode de la théorie neuronale de la cognition, joignant l’outil (la science pure et dure) à l’agréable (yoga).  Tout le monde se pose la question « Qui sommes-nous ? Où on va ? »,  les scientifiques nous donnent la réponse…

Selon Claude Touzet, Maître de conférences HDR du Département Neurosciences d’Aix-Marseille Université, nous ne sommes que la cristallisation de nos interactions avec notre environnement. Conséquences de cet état ? Le cerveau ne traite pas l’information, mais seulement la représente. Intelligence, opinion propre et avis, conscience ou même libre-arbitre ne sont que des illusions. Selon la théorie cognitive amour, bonheur, maladie, tristesse, humour s’expliquent tout simplement par l’organisation du système neuronal de notre cerveau.

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La conférence a traité le sujet plutôt « fun », un « neuromarketing » qui « se vend » bien : hypnose, sommeil et placebo, les trois états dans lesquels l’absence de contrôle sur la réalité est frappante. Qu’a-t-il à voir le neuromarketing avec le yoga ? Puisqu’on part du principe, que nous n’avons pas nos propres opinions, en compilant toutes les expériences et les données collectées, une idée se cristallise : Yoga est également un état de manque de contrôle mental. Une homologie entre l’hypnose et la pratique du yoga s’impose d’elle-même.

Les filtres et les barrières sociaux, familiaux, culturels, physiques et psychiques se délient en mode yoga. La répétition des mantras, les visualisations, la concentration sur le rythme de la respiration, le scannage de chaque partie du corps servent à minimiser l’analyse. Dans l’hypnose cette induction s’appelle une « confusion mentale ». Pour le corps, se retrouver dans une posture inversée est un vrai défi… De nouveau réseaux de neurones doivent se créer (re-créer ? ) afin de répondre à cette nouvelle situation.  Au début difficiles, les asanas « postures » au fur et à mesure de la pratique régulière peuvent être prise avec plus grande facilité.

Ecouter la voix de son professeur de yoga qui nous booste, nous suggérant de garder la posture, de tenir encore un peu, d’utiliser notre volonté et surtout d’oublier  la posture, ne serait-il pas une autre façon de nous induire dans un état particulier à travers une méthode « idéo-moteur » utilisée aussi dans l’hypnose. Shirshasana « posture sur la tête » gardée pendant plus de 5 min tient toute seule, navasana « posture de la barque » accompagnée de verrouillages et du pranayama « maîtrise de souffle » adapté ne dépend pas que de la force de nos abdos…

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Troisième méthode d’entrer dans l’état de l’hypnose est la « rupture de pattern », il s’agit de casser le modèle (social, comportemental, etc.). Dans le yoga on décortique et casse les habitudes… Pranayama change nos habitudes physiologiques et les rend plus conscientes. Le cerveau en mode yoga cesse de répondre aux interactions logiques entre les cartes corticales, ces étiquettes que le cerveau attribue à chaque événement, visage, couleur, afin de coder la réalité à différents niveau d’abstraction. Le yoga nous permet de « repousser » les limites psychiques et physiques (qui d’ailleurs ne sont que la création due à l’analyse de notre cerveau) en brisant le contrôle de la cohérence. Se plier en deux en un clin d’œil, rester en équilibre avec les yeux fermés, ne pas cligner des yeux pendant 5 min, tout devient possible en mode yoga…


"Cela semble toujours impossible jusqu’à ce qu’on y arrive" (N. Mandela)

mars 06, 2014

Apprivoisez votre bol chantant

Apprivoisez votre bol chantant
bol tibétain professeur de hatha yoga vinyasa prénatal marseille


Après de longs recherches et encore plus loooongue semaine de livraison enfin je l'ai... Mon bol chantant tibétain.

Acheter un bol chantant sur l'internet dépend beaucoup de votre chance. J'ai écouté son son sur le site (www.escalesensorielle.com), donc j'ai eu quand même de l'espoir que le son enregistré correspond plus ou moins (bien sûr plus que moins) à sa vibration réelle. Même si cette dernière semaine était un carnaval de la poisse et de déveine, pourtant le je dois avouer que le bol a réussi à me faire tout oublier ! 

Comment apprivoiser votre bol chantant ?

Asseyez-vous confortablement en tailleur, demi-lotus, lotus et fermez les yeux.
Placez votre bol sur la paume de main ouverte (gauche si vous êtes droitier et droite si vous êtes gaucher). 
Frappez-le doucement avec la mailloche ou avec l'index 2-3 sur le bord extérieur. (Mon bol est bicolore, je le frappe aux 2/3 de sa hauteur, là où commence la partie dorée). 
Ecoutez son son jusqu'à ce qu'il disparaisse complètement. Savourez cette vibration. Ressentez-la. Observez si elle ne provoque aucune gène ni dérangement.

Frappez-le encore une fois et en exerçant une légère pression, faites tournez votre poignet pour obtenir un son harmonique du bol, comme une onde longue et continue. Rapprochez-le du muladhara chakra (le périnée). Ressentez la sensation que le son provoque. Appréciez-le tout simplement sans l'analyser. Arrêtez et laissez le son s'éteindre.

Après placez votre bol au niveau du sternum et frappez encore une fois, faites-le chanter. Ecoutez le son jusqu'à la dernière vibration. Répétez en le plaçant près du chakra du cœur (anahata), de la gorge (vishuddha) et du front (ajna).

Intériorisez-vous et essayez de vous concentrer sur vos ressentis. Vous pouvez éprouver une sensation de chaleur et même de l'excitation ou de l'énervement en l'approchant d'un chakra et le calme et détente de l'autre. Prenant en compte vos ressentis, utilisez le bol  pour vous stimuler et dynamiser, si vous en avez besoin, ou bien, au contraire, de vous relaxer et détendre. 

Observez vos sensations, sentiments, couleurs ou formes qui peuvent y être associées. Ecoutez la vibration en distinguant les sons et les tonalités.

Expérimentez, ressentez et observez sans juger ni analyser.

Surtout faites-vous plaisir !

février 19, 2014

Comment bien choisir son bol chantant ?

Comment bien choisir son bol chantant ?
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Mon bol chantant
Je n'oublierai jamais mon premier cours de yoga lors duquel j'ai entendu pour la première fois la vibration du bol chantant. Envoûtant et énigmatique comme un chant d'une sirène de mer qui procure un "massage sonore" de tout le corps. Je suis tombée sous le charme de cette vibration continue et je savais qu'un jour ou l'autre j'aurai moi aussi mon propre bol qui me fera vibrer. 

Comment bien choisir son bol chantant ? 

On dit que ce n'est pas vous qui le choisissez, mais plutôt c'est lui qui vous attend et vous vous reconnaissez. Vous devez être en parfaite harmonie. Comme il faut d'abord embrasser plusieurs crapauds avant de trouver son prince charmant, de même, trouver LE bol chantant qui vous correspond exige du temps et de la patience. 

Le premier critère de choix est justement son son (au moment de frapper avec une mailloche) et son harmonique (chant propre du bol quand on le fait résonner). Il peut être grave ou aigu, dépendant de vos goût et préférences. Moi, j'ai choisi un peu plus grave, il me calme. Le son harmonique est un peu plus aigu, parfois peut devenir dérangeant, donc faites chanter votre bol avant d'acheter, écoutez-le d'abord avec votre oreille, après ressentez-le avec tout votre corps, car il peut résulter trop aigre ou dérangeant, trop dynamisant ou énervant, ce qui au lieu de recentrer et de vous emporter, vous déboussolera.

Intériorisez vous et prêtez attention aux impressions, associations, ressentis et couleurs que le son de bol vous ramène à l'esprit. Ressentez le résonner dans votre main. Le choix d'un bol chantant est très individuel et personnel. Le même son peut être agréable pour certaines personnes et agiter d'autres. Si le bol est fait pour vous, son son vous apportera un bien-être et la paix intérieure. Dans le cas contraire, si vous hésitez, comme disait une de mes amis : "S'il y a un doute, il n'y a pas de doute : ce n'est pas le bon !" 

Afin de faire résonner un bol chantant il faut le tenir dans la main ouverte. Si vous avez des petites mains comme moi, ne dépassez pas 15 cm. Ne choisissez pas non plus de bols trop petits, ses bordures sont plus épaisses, du coup ils sont plus difficiles à faire résonner. Après tout à vous de voir, c'est un choix très subjectif.



Où le trouver ? 

En ligne :
www.escalesensorielle.com/ - j'y ai trouvé mon bonheur, livraison au point de relais lente (1 semaine)
http://www.bol-chantant.fr/ - on peut écouter le son
http://www.natureetdecouvertes.com/ - pas d'enregistrements, essayez directement au magasin

Magasins à Marseille : 

Orientissimo, 156, La Canebière, 13001 Marseille
Dharma, 10 Rue Pavillon, 13001 Marseille
Sciences Parallèles, 164 Rue de Rome, 13006 Marseille





février 16, 2014

Dis-moi comment tu respires et je te dirais qui tu es...

Dis-moi comment tu respires et je te dirais qui tu es...
professeur de hatha yoga vinyasa prénatal marseilleQue faut-il faire pour garder une bonne santé et vitalité pour plus longtemps ? 'Faire du sport, boire 1,5l d'eau par jour, manger bio, être optimiste ..." - répondez-vous. Tout cela est vrai, mais il existe une source d'énergie primordiale qui nous protège de la griffe aiguisée du temps : notre respiration.

"Seulement les amoureux peuvent vivre avec de l'air" - rétorquez-vous. Tombez amoureux de la respiration ! 

Enfin, combien de temps pourriez-vous survivre sans respirer ? Je vois déjà se créer une image dans vos têtes de filmes genre Apollo 13, Gravity, Star Treck, Star Wars. Je vous donne entre 20 s et au maximum 4  min pour un peu plus avancés. Nous ne nous en rendons pas compte, mais c'est la respiration qui s'avère primordiale pour le fonctionnement de notre organisme. Nous commençons notre vie avec une inspiration et la terminons avec une expiration. 

La respiration saccadée, rythme irrégulier, nous n'utilisons pas tout le potentiel de nos poumons. Le yoga nous réapprend la respiration abdominal par le nez, si naturelle pour des nouveau-nés, mais perdu par les adultes. Le souffle calé au mouvement oxygène le cerveau, calme l'esprit, nourrit les muscles ce qui prévient les blessures et les lésions.

Le yoga sans le pranayama (maîtrise de souffle) serait comme une soupe sans sel, comme laver ses cheveux sans shampoing. Vous pouvez vous en passer au début, mais vous vous rendez vite compte que quelque chose manque. La respiration est un outil important dans le yoga qui vous assurera un passage de la simple pratique à la maîtrise.

Picture by dream designs / www.freedigitalphotos.net

février 05, 2014

Mula bandha, c'est quoi au juste ?

Mula bandha, c'est quoi au juste ?
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Picture by Prakairoj / Freedigitalphotos.net
Mettez en place mula bandha, facile à dire, un plus compliqué à faire. C'est quoi au juste ce mula bandha ? Non ce n'est pas la bande de moules, comme quelqu'un a suggéré :) "Banda" en sanskrit signifie verrou, on peut deviner donc qu'il faudra contracter une partie de notre corps. Laquelle ? A vous de jouer !

Quelle partie il faut serrer pour supporter les contretemps, problèmes, passer la période difficile ? Ouiiiiii... les fesses!!!! Et il s'agit plus exactement de la périnée. J'entends déjà les voix de protestation des hommes... Bonne nouvelle est que vous, mes chers messieurs, vous aussi vous avez une périnée !!! 


Pour trouver cet endroit secret, ils existent quelques méthodes comme :

  • exercice "stop-pipi" où vous contrôlez le flux d'urine
  • placer une serviette roulée entre les cuisses, vous contractez les muscles de plancher pelvien pour localiser l'endroit
A quoi ça sert de "serrer les fesses" quand nous faisons du yoga ?

Les postures de yoga exigent parfois un grand effort (voir aussi Le yoga change notre cerveau), par la contraction continue du plancher pelvien nous "bouchons" la sortie de l'énergie apana (force d'excrétion), ce qui nous aide à tenir la posture stable. Nous dépassons et transcendons notre corps physique, qui a des limites, et nous nous connectons à la source de l'énergie intérieure. Les muscles de périnée sont connectés directement au système nerveux centrale et la moelle épinière, en conséquence leur contraction revitalise et renforce le corps. 


Verrouillez votre mula bandha et bonne pratique !

février 03, 2014

Un petit conte philosophique sur le lâcher prise

Tranxu, le grand sage chinois, écrivait : 
"Lorsque l'archer vise la cible pour son plaisir, il dispose de toutes ses capacités; lorsqu'il vise la cible en vue d'obtenir une boucle de bronze, il est déjà nerveux; lorsqu'il cherche à obtenir le prix en or, il devient aveugle, il voit deux cibles, il n'est plus lui-même. Sa compétence n'a pas diminué, simplement il est divisé par le prix qu'il cherche à obtenir. Il pense plus à gagner qu'à atteindre la cible et le besoin de gagner le vide de son pouvoir." 

Source : Lâcher prise, R. Poletti et B. Dobbs, Edition Juvenance, 1998

février 02, 2014

Invitation à la découverte du yoga du rire

Je suis plutôt pour la pratique traditionnelle du yoga, pourtant, je reste ouverte aux différentes techniques qui peuvent être utiles dans la pratique personnelle ainsi que dans l'enseignement. 
Quelqu'un s'anime pour découvrir le yoga du rire ? 


Voici un cours proposé par STUDYO à Marseille auquel je compte participer

Cours de Yoga du rire
samedi 8 février de 11h00 à 12h00

Venez vous lâcher et rire à plein poumons avec nous!
Rire en continu pendant 20 minutes a des effets reconnus scientifiquement sur l'organisme : augmentation des défenses immunitaires, stimulation des endorphines ( hormones du plaisir) et amélioration notable de l'humeur.

tarif : 10€

janvier 29, 2014

Le yoga contre le stress physiologique

Le yoga contre le stress physiologique
Pensant au yoga, certains croient qu'il ont à voir avec une activité douce, zen et agréable : une détente par ici, une petite posture par là. Selon l'âge, on ne se trouve pas encore ou plus prêts à prendre notre santé et bien être entre les mains. Les adultes expliquent d'avoir préférence pour les sports plus actifs: surfing, zumba, danse africaine, salsa. Les seniors se trouvent trop vieux devant les postures contortionnistes, pas assez souples, trop malades. Quant aux enfants ou bébés, on ne voit pas l'interêt, sauf si les problèmes comportementaux ou de concentration s'accentuent.

Saviez vous que la pratique du yoga change à jamais notre cerveau ?

Les plus recentes études en neurolobiologie confirment l'influence positive de yoga et de la méditation sur notre santé physique et psychologique. Grâce au 10 ans de recherches cliniques dédiées au yoga et à la méditation, Sat Bir Singh Khalsa, doctorant en Médecine de Harvard Medical School à Brigham, l'instructeur certifié de Kundalini Yoga et Directeur de Recherche de l'Institut de Recherche de Kundalini, dans son livre Your Brain on Yoga (Ton cerveau , nous présente une compilation de preuves scientifiques concernant l'impact de la pratique de cette discipline ancestrale sur le fonctionnement de notre cerveau et en générale sur notre vie. L'auteur démontre comment la pratique regulière du yoga peut reduire la tention arterielle, augmenter la puissance respiratoire et traiter l'anxieté, le stress, la dépression ou l'insomnie.

Patanjali, Bouddha et de nombreux yogis nous dechifraient des recettes de l'immortalité, de non-souffle, le contrôle de nos états d'âme qui frôlait au délire, pourtant les études scientifiques le confirment. Il paraît incroyable comment la position de guerrier (virabrasana) ou de corbeau (kakasana) puissent s’avérer si puissantes, mais ce n'est pas une magie. C'est la neurobiologie. 

Cela peut sembler aussi profond qu'évident : tes actes et tes pensées changent la composition physique et chimique de ton cerveau. Un simple changement de posture, ralentissement volontaire de rythme respiratoire, relachement de tensions de muscles de visage, peuvent influencer l'activité de ton cerveau. Transitoire au début, grâce à la pratique regulière, ce changement gagne en durabilité.


Comment des gens qui se plient comme des bretzels agissent sur leurs cerveaux ?

Opinion personnelle à débattre

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Première année de ma pratique avancée et régulière était un peu chaotique : la lutte permanente avec le corps peu flexible qui ne voulait ou ne pouvait pas coopérer, cette petite voix dans la tête qui chuchotait "Tu triches, tu ajustes les postures..." et le cri de détresse "ça suffiiiiiiiiiiiiiiit !!!!!!!!!" muet et provenant du plus profond des profondeur de mon être. N'ayons pas peur de l'avouer : les postures de yoga, le changement de rythme de respiration (pauses à plein, vide, etc.) provoquent un "stress" permanent.

Les muscles qui tremblent, le corps trompé de sueur (ah oui, on transpire dans le yoga! Merci mula bandha), ton cerveau essaie de résoudre le problème de discomfort en provoquant la sensation de contrariété, stress physiologique, en activant le dialogue entre le cortex (analyse de danger) et plus émotionnel système limbique, c'est le moment où vous vous dites : "Je n'en peux plus!!!!!!!" qui frôle à la panique. Du coup, cette anxiété aggrave le stress et le cercle vicieux se referme : plus longtemps vous rester dans la position, plus vous sentez le discomfort, votre corps envoie au cerveau les messages de SOS, le cerveau répond avec le stress qui à son tour bloque et crispe le corps en provoquant d'autant plus de tension et de douleur.

Selon les neurobiologistes, peu importe la source de l'anxiété ou l'intensité de tes pensées (chasser un tigre, passer un examen, divorce, posture de lotus) , le cerveau connaît seulement une réponse aux situations difficiles et il active toujours les mêmes zones.

L'enjeu est de garder la respiration lente et calme, le lâcher prise malgré tout. On trompe notre cerveau donnant un message : "Tout va bien, tu n'est pas en train de mourir", "Même si cela fait déjà 2 min que tu restes en pause à vide, ce n'est pas grave, continue comme ça". D'après mes expériences le yoga fonctionne non parce que les postures sont relaxantes, mais parce que nous apprenons à "gérer" le stress physiologique : nous répondons différemment au positions inconfortables et stressantes. C'est en restant calme et zen, en sachant relâcher toutes les tensions au moment ou le corps est à ses limites que le vrai travail de yoga déploie ses bienfaits neurophysiologiques. Nous ne pouvons pas contrôler le stress physiologique, mais nous pouvons décider de notre réponse et au lieu de s'affoler, accepter la contrainte. Cette résilience ou acceptation diminuera le stress et nous amènera à trouver un confort dans la posture.

Bref : Nous choisissons la voie du calme en tant que la réponse à l'analyse situationnelle de notre cerveau. 

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janvier 19, 2014

Combattre le rhume et les bronchites naturellement

Combattre le rhume et les bronchites naturellement
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Cette année l'hiver tarde à s'installer, un jour le soleil, l'autre jour la pluie. Les virus n'attendent que leur petits cinq minutes de gloire pour passer à l'attaque. Conséquence ? Des rhumes, bronchites, grippe, angine, asthme qui s'aggrave... Rudolph, le petit renne au nez rouge était mignon, par contre nous, dès que le rhume apparaît, notre nez se transforme en chutes Niagara, les yeux gonflent et du coup on est loin d'être "mignon" et comme dans la chanson de Stromae on passe de formidable à fort-MINABLE.

Mais la solution miracle existe... Simple, efficace et amusante, à la portée de tous et à tout âge.



Kapâlabhâti Kapâla - crâne / bhâti - brille ou Nettoyage de crâne. Le nom désigne l'exercice de kriya (nettoyage) consistant à nettoyer les canaux nasaux et poumons.


BienfaitsKâpalabhâti nettoie le système respiratoire, le sinus et les bronches. La technique aide à soigner l'asthme (même jusqu'à sa totale guérison) ainsi que de petites bronchites chroniques, prévient le tuberculose, soulage le rhumes et les allergies. Il est bénéfique pour les personnes qui ont arrêtée de fumer (élimine les résidus et les allergènes de poumons). Par l'élimination du bioxyde de carbone, c'est une technique par excellence pour accroître l'oxygénation de l'organisme dans sa totalité, revitaliser le corps et recharger ses batteries, ainsi qu'améliorer la concentration et la clarté d'esprit.

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Posture assise (en tailleur, demi-lotus ou lotus), les genoux se trouvent au-dessous de niveau des hanches, le dos droit, la colonne vertébrale qui s'érige vers le ciel, le menton légèrement reculé ce qui favorise alignement du sommet de la tête et la base de la colonne vertébrale. Posture droite, mais détendue.
Les mains reposées sur les cuisses ou genoux en Jnâna mudrâ ou Chin mudrâ.

Jnâna mudrâ - geste de connaissance, l'extrémité de l'index touche la base du pouce  (la première phalange) et le pouce exerce une petite pression sur l'ongle de l'index. Les autres doigts restent tendus. La paume de main est tournée vers le ciel.

Chin mudrâ -  Jnanâ mudrâ avec la paume de main tournée vers la terre.

TechniqueOn fait une série d’expirations sèches, bruyantes et courtes, toujours par le nez (comme si on se "mouchait" par des petites expirations saccadées). Ces jets d'expire se font activement par la contraction subite de muscles abdominaux (le ventre rentre) qui fait remonter le diaphragme et repousser l'air de poumons. On ne perçoit aucun mouvement de la poitrine.

L'inspiration se fait passivement d’une manière automatique suite à un relâchement des muscles abdominaux permettant au diaphragme de descendre dans la cavité abdominale et permet à l'air d'entrer.

Kapâlabhâti est une technique de respiration dans laquelle l'expiration est primordiale (contraction active de muscles provoque l'expulsion subite de l'air par le nez), tandis que l'inspiration se réalise d'une manière automatique et passive par le relâchement des muscles de ventre. Concentrez-vous seulement sur ces expirations, l'une après l'autre. 

PratiqueAvant tout, mouchez-vous pour éviter toute sorte de surprises. Commencez par une série de 10 jets d'expire, arrêtez-vous et reprenez une longue inspiration et garder précieusement cet air, sans inspirer ni expirer. Vous êtes suroxygénés, donc ne vous crispez ni affolez pas. Durant cette petite pause, observez et ressentez les bienfaits de la pratique. 

Quand vous le souhaitez, reprenez l'exercice et répétez encore 2 fois la série de 10 expirations suivies de pauses. Ne jugez pas, concentrez-vous juste sur les sensations de votre corps. Vous pouvez ressentir de petits balancements de votre corps, laissez-vous faire. Observez tout simplement. Au fur et à mesure que vous progresser dans la technique, vous pouvez prolonger le temps de l'exercice à 2-3 min. par série.

janvier 16, 2014

La voie du calme : la méditation dans la culture chinoise de Ke Wen

La voie du calme : la méditation dans la culture chinoise de Ke Wen

professeur de hatha yoga vinyasa prénatal marseille


Je suis fortement persuadée que le hasard n'existe pas et que le maître apparaît dès que l'élève est prêt... Mon rencontre durant la conférence, organisée le 15/01/2014 par le département de Civilisations de la Bibliothèque ALCAZAR de Marseille, avec Mme Ke Wen, vice présidente de la fondation internationale de Qi Gong santé, fondatrice et directrice du centre de culture chinoise et du réseau national Les temps du corps, a confirmé cette théorie.

C'est surtout le titre de la conférence La méditation dans la culture chinoise qui a attiré mon attention. Il paraîtrait que la méditation en tant que l'objectif et but de techniques corporelles ancestrales, n'est pas juste réservée qu'au yoga. Je voulais en savoir plus !

Mme Ke Wen a expliqué le rôle des techniques corporelles et méditatives dans l'acheminement vers soi. Elle nous a fait découvrir les fondements de la philosophie et de la pensée chinoise en se basant sur la présentation de son ouvrage La voie du calme : éveillez-vous à la méditation et à la sagesse chinoise.

D'après elle, surchargée et saturée d'informations externes, la connexion entre le corps et l'esprit s'avère violemment ignorée. Les contemporains ont oublié que le corps fait partie de notre pensée et inversement notre pensée influence notre corps. Elle a souligné que la couche physique et psychologiques constituent une unité inséparable. Du coup, les techniques de Qi Gong, Tai Chi, Tao et également de Yoga, constituent de différentes voies à la recherche du même objectif : éveiller la conscience la plus profonde, celle qui nous donne la force inépuisable, qui nous rend à l'évidence l'unité de matière visible (corps) et celle plus subtile (l'esprit et la pensée).

La méditation dans le Bouddhisme, Taoïsme, Hindouisme : différentes voie de la même recherche

Même si le monde change et les courants philosophiques se succèdent, la recherche reste la même. Le taoïsme, le confucianisme, le bouddhisme, la médecine chinoise traditionnelle, le hindouisme, ainsi que toute religion, toutes ces approches constituant une science expérimentale visant à mettre en évidence l'union déjà existante de l'essence humaine (corps) et de son psychisme, liés et unies par l’énergie vitale appelé selon la culture Qi, Prana, Âme, énergie vitale.

La quête de bien-être, de bonne forme, minceur, jeunesse et vitalité a éclipsé le vrai objectif des techniques ancestrales. Qi Gong, Yoga, Tai Chi sont devenues des gymnastiques douces et leur pouvoirs de transcendance et de changement intérieur paraissent complètement ignorées. Arrêtons de consommer les techniques ancestrales ! La lenteur physique ne signifie pas la faiblesse ni mollesse, tout le contraire, elle implique la force et favorise intériorité, pour que le corps rencontre l'esprit.

La méditation et nous au quotidien

Si on parle de la méditation, selon Mme Ke Wen, il ne s'agit pas d'une technique de bien-être, mais plutôt d'un style de vie qu'on manifeste au quotidien, non seulement durant et quelque heures après les cours. Il faut manifester cette force constamment, surtout qu'elle fait déjà partie de nous. Il est nécessaire de prendre le temps, s’intérioriser, passer par cette voie du calme, pour que l'unité et le dialogue entre le corps et l'esprit s'établissent. C'est ainsi que nous retrouverons le meilleur de nous, les états d'être tant poursuivis, nous apprendrons à appréhender la vie telle qu'elle est, avec ses bonheurs et ses souffrances.

Illusion de permanence des choses
En devenant de vrais acteurs de notre existence et en prenant conscience de l'interaction constante entre le corps et l'esprit, nous pourrons vivre au delà de notre condition de vie, de notre profession, notre statut ou classe sociale. Nous gagnerons une liberté grâce au lâcher-prise, le non-attachement et la pleine acceptation de ce que la vie nous apporte, tout en sachant que rien n'est permanent ni définitif, ni le bonheur ni le malheur. Nous vivons dans une illusion (maya dans le yoga) : l'illusion de temps qu'on mesure artificiellement et d'espace qui en réalité constituent des unités complètement abstraits. Acceptation des changements nous protège de la souffrance et de la frustration.

Chaque moment de notre vie, est une voyage, chaque réjouissance, chaque bonheur ou souffrance, est un voyage.

Qi Gong et le Yoga



La recherche de la connaissance intuitive et directe, de la nature la plus profonde des choses qu'on peut réapprivoiser grâce à l'exercice physique et mentale, s'avère commune pour le Qi Gong et le Yoga. Même si l'approche corporelle est différente, ce n'est qu'une préparation physique et superficielle du corps. Retrouver la stabilité et équilibre de la posture tant dynamique ou statique, exige un renforcement et une tonification préalables de nos muscles et articulations. Passer par le corps pour atteindre l'esprit, tel est le vrai enjeu.

janvier 14, 2014

Comment améliorer notre concentration ?

Comment améliorer notre concentration ?
Pourriez-vous imaginer un jour durant lequel vous faites seulement une chose en même temps en pleine conscience ? Osho dans son livre "Créativité" fait une différence entre l'action qui est nécessaire et l'activité où nous cherchons à nous occuper à tout prix. 

Toujours plus rapides, plus performants et pourtant avec une impression permanente que la vie nous coule entre les doigts. Nous sommes devenus des robots multitâches qui sont capables de faire plusieurs choses en même temps. 

Ce zapping continuel qu'on pratique au quotidien influence notre capacité de concentration se transformant  en véritable trouble de déficit de l'attention d'où une difficulté de rester immobile, une hyperactivité et des problèmes de mémoire. 

Comment améliorer la concentration ?


Une des techniques dans le riche éventail de techniques yoguiques est le TRATAC (ou TRATAK) qui signifie "le regard qui se tourne vers l'intérieur". C'est une technique de nettoyage (kriya) des yeux de Raja Yoga (ou Yoga Tantrique) qui consiste à fixer un point en face ou un objet extérieur, p.ex. la flamme d'une bougie jusqu'à ce que les larmes n'apparaissent.  

1. Allumez la bougie et placez-la au niveau des yeux, à 20 cm du visage. 
2. Asseyez-vous confortablement la posture ne devrait pas vous déconcentrer ni vous gêner. 
3. Fermer les paupières et commencez par vous relaxer. 
4. Quand vous vous sentez prêts ouvrez les yeux et, sans cligner des yeux, observez cette belle flemme en concentrant toute votre attention sur son mouvement et ses couleurs.
5. Relâchez les muscles des yeux, ne vous crispez pas. Restez détendus et  concentrés. 
6. Au début restez 1-2 min. Avec le temps, vous pourrez prolonger l'exercice progressivement. 
7. Quand les larmes commencent à couler, fermez les paupières. Si vous "réussissez" l’exercice et votre mentale arrivera à ralentir sa course, l'image de la bougie réapparaîtra en tant que l'image immanent.


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Rappelez-vous que le yoga n'a rien à voir avec la performance ni compétition. La pratique, quotidienne est graduelle. Comme tous les sens (le toucher, le goût, etc.), les yeux qui sont directement liés au mental seront le moyen de le maîtriser : en fixant les yeux, on ralentit l'activité mentale.  

Les bienfaits de tratac : (visibles après une semaine d'entrainement)

  • augmente la capacité de concentration et améliore le mémoire visuelle
  • fortifie la volonté
  • ralentit l'activité mentale et calme l'esprit
  • renforce les muscles oculaires
  • fait briller les yeux
Vous pouvez aussi vous concentrer sur n'importe quel objet que vous avez sous la main ou une partie de votre corps. Cette dernière sera d'autant plus bénéfique qu'elle déclenche le pouvoir d'auto-guérison, parce que là où vous concentrez votre énergie mentale, l'énergie vitale (flux neurologique) ira. Ainsi vous pourrez sentir un picotement, un fourmillement ou une agréable chaleur se diffuser dans la partie du corps choisie.

N'hésitez pas à partager vos ressentis et votre expérience. Bonne pratique ! 

janvier 03, 2014

Prânâyâma – maîtrise de l'énergie vitale

Prânâyâma – maîtrise de l'énergie vitale
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D'après Patanjali : "Maîtriser le souffle, c'est maîtriser la vie. Et l'arrêter à loisir, c'est maîtriser la mort". Maîtriser cette énergie vitale qu'on a l'habitude de limiter au mélange de gazes, c'est non seulement nourrir les cellules en oxygène, mais toucher le plus profond de nous, ouvrir les zones subtiles qui pour certains jusqu'à présent demeurent oubliés.

L'enracinement et l'immobilité dans l'espace et le temps impliquant un certain effort physique nous ramène sur un axe verticale. Maîtriser son souffle devient un support puissant qui aide à rentrer, tenir et finalement à oublier la posture. C'est le moment où le yogi peut transcender les limites de son corps physique : rythme harmonieux et répétitif malgré certain inconfort, les pauses poumons vides (bahya kumbaka) ou à plein (antara kumbaka). 


En respirant consciemment nous prenons en main le contrôle de notre mental. L'outil cesse de nous contrôler et redevient ce qu'il est, un simple outil : "Celui qui a enchaîné le souffle a du même coup enchaîné le mental. Et celui qui a enchaîné le mental a enchaîné le souffle." (Hatha Yoga Pradîpikâ IV. 21)

Lorsqu'on pose notre attention sur le rythme respiratoire, en prononçant mentalement les mantras, nous endormons l'ego, les fluctuation mentales s'arrêtent d'elles mêmes, les impressions extérieures cessent de nous attaquer. Recentrer les impressions de nos cinq sens, tel est l'enjeu de chaque adepte du yoga. Le prânâyâma s'avère un moyen accessible et précieux qui facilite le chemin.

Enfin, le séance de yoga nous est bénéfique non seulement grâce aux bienfaits des postures (asanas) sur lesquelles nous nous concentrons, mais surtout parce que le moment de reconnection à notre souffle et à sa maîtrise aide à nous intérioriser et nous ramène immédiatement au moment présent.
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