Image courtesy of Sira Anamwong at FreeDigitalPhotos.net |
L'enracinement et l'immobilité dans l'espace et le temps impliquant un certain effort physique nous ramène sur un axe verticale. Maîtriser son souffle devient un support puissant qui aide à rentrer, tenir et finalement à oublier la posture. C'est le moment où le yogi peut transcender les limites de son corps physique : rythme harmonieux et répétitif malgré certain inconfort, les pauses poumons vides (bahya kumbaka) ou à plein (antara kumbaka).
En respirant consciemment nous prenons en main le contrôle de notre mental. L'outil cesse de nous contrôler et redevient ce qu'il est, un simple outil : "Celui qui a enchaîné le souffle a du même coup enchaîné le mental. Et celui qui a enchaîné le mental a enchaîné le souffle." (Hatha Yoga Pradîpikâ IV. 21)
Lorsqu'on pose notre attention sur le rythme respiratoire, en prononçant mentalement
les mantras, nous endormons l'ego, les
fluctuation mentales s'arrêtent d'elles mêmes, les impressions extérieures cessent de nous attaquer. Recentrer les impressions de nos cinq sens, tel est
l'enjeu de chaque adepte du yoga. Le prânâyâma s'avère un moyen
accessible et précieux qui facilite le chemin.
Enfin,
le séance de yoga nous est bénéfique non seulement grâce aux
bienfaits des postures (asanas) sur lesquelles nous nous
concentrons, mais surtout parce que le moment de reconnection à
notre souffle et à sa maîtrise aide à nous intérioriser et
nous ramène immédiatement au moment présent.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire