Bienvenu sur le chemin de l'individuation. Le retours vers Soi se fait à travers le corps, (le yoga, la sophrologie), l'intégration des émotions refoulées (l'enfant intérieur) et la mise à jour des programmes mécaniques du mental (Human Design).

L'union de ces trois aspects transforme la vie en danse spontanée, organique, une action et non plus une activité. Nous ne sommes pas ici pour être parfaits, mais pour être nous-mêmes.

Que l'aventure commence...

janvier 29, 2014

Le yoga contre le stress physiologique

Pensant au yoga, certains croient qu'il ont à voir avec une activité douce, zen et agréable : une détente par ici, une petite posture par là. Selon l'âge, on ne se trouve pas encore ou plus prêts à prendre notre santé et bien être entre les mains. Les adultes expliquent d'avoir préférence pour les sports plus actifs: surfing, zumba, danse africaine, salsa. Les seniors se trouvent trop vieux devant les postures contortionnistes, pas assez souples, trop malades. Quant aux enfants ou bébés, on ne voit pas l'interêt, sauf si les problèmes comportementaux ou de concentration s'accentuent.

Saviez vous que la pratique du yoga change à jamais notre cerveau ?

Les plus recentes études en neurolobiologie confirment l'influence positive de yoga et de la méditation sur notre santé physique et psychologique. Grâce au 10 ans de recherches cliniques dédiées au yoga et à la méditation, Sat Bir Singh Khalsa, doctorant en Médecine de Harvard Medical School à Brigham, l'instructeur certifié de Kundalini Yoga et Directeur de Recherche de l'Institut de Recherche de Kundalini, dans son livre Your Brain on Yoga (Ton cerveau , nous présente une compilation de preuves scientifiques concernant l'impact de la pratique de cette discipline ancestrale sur le fonctionnement de notre cerveau et en générale sur notre vie. L'auteur démontre comment la pratique regulière du yoga peut reduire la tention arterielle, augmenter la puissance respiratoire et traiter l'anxieté, le stress, la dépression ou l'insomnie.

Patanjali, Bouddha et de nombreux yogis nous dechifraient des recettes de l'immortalité, de non-souffle, le contrôle de nos états d'âme qui frôlait au délire, pourtant les études scientifiques le confirment. Il paraît incroyable comment la position de guerrier (virabrasana) ou de corbeau (kakasana) puissent s’avérer si puissantes, mais ce n'est pas une magie. C'est la neurobiologie. 

Cela peut sembler aussi profond qu'évident : tes actes et tes pensées changent la composition physique et chimique de ton cerveau. Un simple changement de posture, ralentissement volontaire de rythme respiratoire, relachement de tensions de muscles de visage, peuvent influencer l'activité de ton cerveau. Transitoire au début, grâce à la pratique regulière, ce changement gagne en durabilité.


Comment des gens qui se plient comme des bretzels agissent sur leurs cerveaux ?

Opinion personnelle à débattre

professeur de hatha yoga vinyasa prénatal marseille
Première année de ma pratique avancée et régulière était un peu chaotique : la lutte permanente avec le corps peu flexible qui ne voulait ou ne pouvait pas coopérer, cette petite voix dans la tête qui chuchotait "Tu triches, tu ajustes les postures..." et le cri de détresse "ça suffiiiiiiiiiiiiiiit !!!!!!!!!" muet et provenant du plus profond des profondeur de mon être. N'ayons pas peur de l'avouer : les postures de yoga, le changement de rythme de respiration (pauses à plein, vide, etc.) provoquent un "stress" permanent.

Les muscles qui tremblent, le corps trompé de sueur (ah oui, on transpire dans le yoga! Merci mula bandha), ton cerveau essaie de résoudre le problème de discomfort en provoquant la sensation de contrariété, stress physiologique, en activant le dialogue entre le cortex (analyse de danger) et plus émotionnel système limbique, c'est le moment où vous vous dites : "Je n'en peux plus!!!!!!!" qui frôle à la panique. Du coup, cette anxiété aggrave le stress et le cercle vicieux se referme : plus longtemps vous rester dans la position, plus vous sentez le discomfort, votre corps envoie au cerveau les messages de SOS, le cerveau répond avec le stress qui à son tour bloque et crispe le corps en provoquant d'autant plus de tension et de douleur.

Selon les neurobiologistes, peu importe la source de l'anxiété ou l'intensité de tes pensées (chasser un tigre, passer un examen, divorce, posture de lotus) , le cerveau connaît seulement une réponse aux situations difficiles et il active toujours les mêmes zones.

L'enjeu est de garder la respiration lente et calme, le lâcher prise malgré tout. On trompe notre cerveau donnant un message : "Tout va bien, tu n'est pas en train de mourir", "Même si cela fait déjà 2 min que tu restes en pause à vide, ce n'est pas grave, continue comme ça". D'après mes expériences le yoga fonctionne non parce que les postures sont relaxantes, mais parce que nous apprenons à "gérer" le stress physiologique : nous répondons différemment au positions inconfortables et stressantes. C'est en restant calme et zen, en sachant relâcher toutes les tensions au moment ou le corps est à ses limites que le vrai travail de yoga déploie ses bienfaits neurophysiologiques. Nous ne pouvons pas contrôler le stress physiologique, mais nous pouvons décider de notre réponse et au lieu de s'affoler, accepter la contrainte. Cette résilience ou acceptation diminuera le stress et nous amènera à trouver un confort dans la posture.

Bref : Nous choisissons la voie du calme en tant que la réponse à l'analyse situationnelle de notre cerveau. 

Picture by Stuart Miles / www.freedigitalphotos.net

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