Le yoga n'oblige pas à devenir un végétarien, ni non plus à renoncer à tous les plaisirs de la vie. Il ne s'agit pas de vie d'ascète qui se prive de tout au nom de la spiritualité, ou encore moins du corps souple mais affamé. Les rendez-vous qu'on prend avec soi-même à chaque séance, aident à nous connaître mieux, nous respecter, choisir le meilleur pour nous... Devenir végétarien devient donc plutôt une conséquence naturelle de la pratique que la condition préalable. La prise de conscience de nos humeurs, appétits et besoins, influence d'une manière incontestable le contenu de nos assiettes.
Quant à moi, même si je n'ai pas éliminé la viande à 100% de mon menu, il est présent seulement dans 2-3 repas par semaine. De nouveau plutôt une conséquence inattendue qu'un véritable choix : qui se jetterait sur un steak-frites au moment ou les galettes de quinoa croustillantes accompagnés de salade fraîche te clignent l’œil, qui succomberait à la charme de brochette de poulet pale, quand un velouté de carottes et de potiron au curry et lait de coco te flashent la vue et dont l'odeur attire les voisins d'à côté.
- 5 kilos en moins et le poids stable depuis 1 an
- pas de problèmes digestifs
- depuis que j'ai éliminé le lait en hiver, pas de rhume ni maladies de gorge
- légèreté au quotidien
- cuisine créative (temps max. de préparation : 25-30 min : "Vite fait, bien fait :),
- mon assiette est comme la boîte de chocolat de Forrest Gump on ne sait jamais sur quoi on va tomber, valeurs gustatives : selon le jour et l'inspiration
!!! Tout juste sortie du jeûne, j'ai pu expérimenter une petite période du retour au sources. Deux jours sans manger vous ramènent dans un état impressionnant d’émerveillement, les aliments retrouvent leurs saveurs, on est à fleur de peau tout en se rendant compte des choses qui avant passaient inaperçues, on retrouve notre légèreté du corps et de l'esprit... Malheureusement cette sensation s'estompe au cours de temps.
A refaire alors...
A refaire alors...
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire