Bienvenu sur le chemin de l'individuation. Le retours vers Soi se fait à travers le corps, (le yoga, la sophrologie), l'intégration des émotions refoulées (l'enfant intérieur) et la mise à jour des programmes mécaniques du mental (Human Design).

L'union de ces trois aspects transforme la vie en danse spontanée, organique, une action et non plus une activité. Nous ne sommes pas ici pour être parfaits, mais pour être nous-mêmes.

Que l'aventure commence...

juin 01, 2017

Le pouvoir de l'imagination

Le pouvoir de l'imagination

L'imag(e)-ination nous ouvre les porte de tous les possibles. Une fois les pensées mises en images et visualisés, les rêves prennent forme et peuvent se manifester, se matérialiser. Ce qui n'existe dans ton imagination ne peut exister dans la réalité... John Lennon, ce grand rêveur nous a appris à imaginer, à suivre notre instinct et notre intuition émotionnelle. 

juin 01, 2017

L'observateur ou observé

L'observateur ou observé

L'observation de soi est une pratique fondamentale de la vie intérieure. Elle consiste à tourner son attention vers l'intérieur et à devenir conscient des pensées et autres "objets d'attention". L'expérience initiale est de reconnaître ses schémas de fonctionnement habituels. Cette dissociation rend les comportement moins compulsifs et moins automatiques, nous permet de prendre un peu de recul et d'observer mes pensées et mes émotions sans être envahi et emporté.

Avec la pratique, les pensées et les sensations ressemblent plus à ce que "je pense qui je suis", et non qui "je suis" vraiment. La catégorisation et le classement figent l'image de nous-mêmes en personnalité relativement "stable". Il est important de s'observer avec un minimum de détachement et de lâcher-prise afin de se libérer du sceau de la personnalité et des schémas, être libre, soi-même sans catégorisation ni jugement, différent chaque jour, indescriptible, surprenant, vivant quoi...

Exercice:
1. Je prends une position confortable
2. Je ferme les paupières
3. Je ressens ma position mais de l'intérieure, les points d'appui du corps, la position de mes mains
4. J'écoute les bruits extérieures sans jugement, sans analyse, passivement
5. Je commence par observer ma respiration sans rien changer
6. Si les pensées apparaissent, je peux les répéter mentalement pour vérifier leur véracité. 
7. Après 3-5 min. je quitte la posture.  

mai 19, 2017

La vie en mode tantra

La vie en mode tantra


Qu'est-ce qu'il nous apporte le passé ? De bons ou de moins bons souvenirs ? Des leçons ? Est-ce le passé qui crée notre futur ? Si notre passé est douloureux, ou au contraire trop innocent et insouciant, tel sera notre futur ? Est-ce le futur qui motive notre présent ? Avoir ceci ou cela... devenir celui ou celle... l paraît que nous sommes tous acros du passé et nous anticipons tout le temps le futur... nous pouvons passer à côté de notre vie, qui coule tranquillement comme une fleuve ou chute en cascade comme Niagara, nous nous rappelons notre enfance, les premiers amours, les premiers baisers, les premières ruptures... 

Une fois le passé dépoussiéré, nous tournons la tête vers l'autre direction : nous rêvons de belles choses d'un bon travail, de famille que nous allons fonder ou pas, de nos futurs voyages... pour certains toute la vie se passe dans leurs têtes. Une réunion avec des copines et chacune raconte ce qu'elle a fait, vécu, du passé, des paroles... Nouvelle année approche, les conversations sur le futur s'invitent à table... de nouvelles résolutions, des envies, de l'espoir. 

Le présent, un orphelin, attend d'être reconnu. Oublié, mal-aimé, rejeté, trop simple, trop évident, trop accessible à tous. Vivre dans le présent nous mène nulle part ! Où passeront tous les exploits si nous ne vivrons que dans le moment présent ? Que se passera-t-il avec de l'ambition, du courage, de l'espoir si tout le monde se concentrera que sur le moment présent ? La récompense immédiate, la consommation, le délire et la débauche régneront dans le monde ! 

Je vais vous dévoiler un secret... Les meilleures choses se passent dans le moment présent. L'explosion du jus de la clémentine vaut plus que mille recettes et de tas des traités autour de la cuisine, un regard dans les yeux réchauffe mieux qu'une tonne de couvertures, le contact physique avec un être aimé chute mieux que n'importe quel drogue. La vie se passe là, sous nos yeux et pourtant nous l'attendons tout le temps. C'est une égoïste, elle ne nous attendra jamais ! Il ne nous reste qu'à la savourer, en profiter...



mai 11, 2017

Trinité

Trinité


Nous ne sont pas ici pour être aimé, mais pour être AMOUR 
L'énergie masculine provenant de notre père, l'énergie féminine de notre mère, leur équilibre, leur amour, nous rend heureux en tant qu'enfant. 

Si cette famille parfaite existait, cette trinité et se trouvait à l'intérieur de nous? C'est de cela que parle le tantra, apprendre à faire amour avec la vie, vivre d'une manière orgasmique chaque jour. 


mai 11, 2017

La loi du non effort ou Vouloir vouloir et ne pas toujours pouvoir

La loi du non effort ou Vouloir vouloir et ne pas toujours pouvoir

Depuis plus ou moins deux mois je passe comme une avalanche et je détruis absolument tout sur quoi je pose mon regard. J'observe, je ressens l'émotion, je ne me retiens plus, un choque est inévitable et je "meurs" dans chaque accident. Une partie de moi meurt, celle qui croyait être ceci ou cela. Comme les maisons de cartes, les illusions tombent l'une après l'autre. 

Les émotions éclaircissent le chemin. Suis-je toujours la bonne route ou bien je me suis égarée suivant les envies de loyauté, de recevoir, d'être récompensée ? C'est ce que Bella aurait fait vraiment "avec plaisir" et "non-effort" ou bien "avec effort" mais récompensé ? Sauf que la récompense, le prix, la note, le "merci", souvent ne soient pas à la hauteur de l'effort et du temps investis. La sensation d'épuisement, de ras-le-bol et de burn out frappent à la porte.

Ainsi ma vie professionnelle et mon envie de "contribuer" en apportant la lumière de savoir s'est éteint. En pleurant je saisissais les dernières évaluations, j'ai autant voulu vouloir et pouvoir, mais il y a des choses plus fortes que nous. Nous acceptons le pire des scénarios et nous fonçons ! Le chapitre se ferme ; un autre commence. Le regret que je ressentais était comme un deuil après ma vie, qui ne m'appartenait plus. Une séparation en moi et non-moi. Je restais toujours vivante, le non-moi partait.  

Il y a quelque jours l'avalanche a frappé à la porte de ma vie de couple. Le toc toc silencieux, je n'ai pas ouvert de suite ayant peur de ce que cela apporterait. Tu veux ou tu veux pas, la vérité sur toi te rattrape. Un rien à déclenché un orage dans un verre d'eau. Devant le mur, tous les problèmes dont je fuyais depuis si longtemps, m'ont serré à la gorge. Les complexes, être plus ceci ou plus cela, moins comme ça, faire plaisir... bref, le sujet type Cosmo "Comment séduire pour conserver la flamme dans une relation durable ?" J'ai tout fait... J'ai étouffé... il ne m'est resté plus rien à donner. Burn out relationnel. Une grande dispute suivie de jours de silence jusqu'à ce qu'on ose parler. 

Quel est le point commun de ces deux situations apparemment non connectées ? Burn out ? Non, c'est juste une étiquette, la conséquence, le ras-le-bol... L'effort ! L'effort d'être à la hauteur, compétente, plus ceci ou moins cela, parfaite... Sauf que je ne suis pas parfaite ! Je ne veux plus être parfaite ni même faire semblant ! Je suis ce que je suis, ni plus, ni moins. Je veux expérimenter et ressentir le plaisir de qui je suis, sans effort, sans pression, sans stress d'être acceptée ou pas. Voici deux fois où je suis morte par amour à moi.  

mai 07, 2017

Poursuivre le lapin ou attraper le lapin, telle est la question

Poursuivre le lapin ou attraper le lapin, telle est la question

Et si la poursuite du bonheur était une erreur ? Et si la chasse au lapin nous menait sur le faux chemin et nous risquions de nous perdre dans la forêt de nos "envies" ? Que faire pour être heureux ? Que faire pour attraper le lapin qui nous pose tout le temps le lapin. Si j'ai un tel ou autre travail enfin je serai heureuse. Si je travaille, je pourrais prendre le crédit et je pourrais acheter une grande maison pour que ma famille plus proche et mes amis puissent me rendre visite plus souvent. Jusqu'à ce temps-là, je ne les appelle qu'une fois par mois, car le travaille me prend toute énergie et me plombe la vie. 

Et si le bonheur n'était pas le but, mais justement le chemin ? Plus nous nous écartons du chemin, plus de souffrance apparaît dans notre vie. Moins de joie dans la vie quotidienne, plus le but de bonheur futur s'éloigne. Les publicités nous invitent à la quête du bonheur : une voiture plus rapide, les enfants sages grâce à "la vache kiri", l'homme comme un prince charmant qui prépare le pizza chaud tout juste sorti du micro-ondes. Le fast food de bonheur qui nous remplit pour un petit moment et qui nous rend dépendants, inassouvis, toujours en manque. 

Et si le bonheur était là... regardons bien autour de nous ! Vous le voyez ? Il est là ! Il sourit timidement, sa voix est trop subtile pour être entendu dans le brouhaha des images publicitaires, conseils de coaches "que faire et ne pas faire", recettes magiques pour devenir plus... quelque chose. Je viens de couper les cheveux, très court, comme jamais. Une copine me dit "Ça te vas mieux, ça te ressemble plus". Pourtant c'est toujours moi, un peu plus moi paraît-il avec les cheveux courts, mais toujours moi. J'ai compris que parfois moins, signifie plus. 

Et si notre vie nous ressemblait plus ? Enfin, c'est toujours nous, mais un peu plus nous. "Couper", enlever le superflu, arrêter de vouloir "être heureux" et "l'être tout simplement", arrêter de vouloir changer, de perfectionner, de mettre des points à atteindre qui rassemblés dans le futur donneraient un tableau.  L'impressionnisme est "passé" ! Devenons fauvistes, surréalistes, dadaïstes, expressionnistes... tous simplement des artistes de notre vie. Commençons à apprécier le processus artistique, son résultat nous surprendra.

Tristan Tzara

Pour faire un poème dadaïste
Prenez un journal.
Prenez des ciseaux.
Choisissez dans ce journal un article ayant la longueur que vous comptez donner à votre poème.
Découpez l’article.
Découpez ensuite avec soin chacun des mots qui forment cet article et mettez-les dans un sac.
Agitez doucement.
Sortez ensuite chaque coupure l’une après l’autre.
Copiez les consciencieusement dans l’ordre où elles ont quitté le sac.
Le poème vous ressemblera.
Et vous voilà un écrivain infiniment original et d’une sensibilité charmante, encore qu’incomprise du vulgaire.

mai 05, 2017

Shiva et Shakti, le tantra du coeur

Shiva et Shakti, le tantra du coeur

Il suffit 5 tubes de peinture acrylique et le tour de magie est joué. Les mélanges de couleurs comme la fréquence de lumière, Shiva et Shakti, énergie masculine et féminine, Yang et Yin connectés, retrouvés...

mai 04, 2017

Les cadeaux...

Les cadeaux...

Les cadeaux que nous offrons du fond du coeur, rendent heureux non seulement celui qui reçoit, mais aussi celui qui offre, sans compter l'amusement lors de la création... Nouveaux "jouets", la peinture acrylique... et les canevas...

mai 04, 2017

La simplicité

La simplicité


Un mélange de thé Earl Grey avec de l'eucalyptus pour réveiller les sens, le corps et le coeur. Le goût joyeux de la bergamote se marie parfaitement avec la fraîcheur et une légère amertume de la friandise des koalas. L'odeur pénètre les narines. Les poumons s'ouvrent, veulent encore plus. La cage thoracique s'ouvre comme un accordéon comme si elle se réveillait d'un sommeil profond. L'envie de soupirer envahi tout le corps. La tasse chaude tenue entre les mains porte un message (une injonction ?) Don't worry, be happy. A cet instant-là c'est tout simple, je ne worry pas, je suis happy.

avril 30, 2017

Le hasard inévitable

Le 1er janvier je revenais des vacances. A l'aéroport de Nice, je suis montée au deuxième étage, à un restaurant panoramique qui se trouve au terminal 2. Dès que j'entre dans la grande salle spacieuse, un monsieur assis à une table remplie de papiers avec un grand sourire se rapproche et me souhaite Bonne Année en me secouant la main. Un peu déconcertée je lui souris et je lui souhaite aussi beaucoup de bonheur. Il s'assoit. Je vais commander un thé. Toujours un peu surprise, je me rapproche de la machine à l'eau pour remplir ma tasse, je sens que l'homme me suit du regard, dès que nos yeux se croisent, il sourit. Il est âgé, une soixantaine, peut-être un peu plus. Pas beau, pas attirant. Juste ce sourire désarmant. A table, juste à côté, un groupe de soldats qui commandent la pizza, ils protègent l'aéroport contre l'attaque terroriste. Je choisis une table juste à côté de ce monsieur mystérieux. J'attends la suite. Il est à ma gauche. Je sais que c'est inévitable. 

- Je peux vous servir des bonbons 
- Non, merci - je réponds. Il me ramène des sucres d'orge. Je suis contente. 
- Je peux m'asseoir à votre table ? - demande-t-il. Je regarde ses papiers étalés sur la table, ses bagages. 
- Il vaut mieux que je m'assois à la vôtre. - je réponds enfin. Je scrute ses documents. 
- Vous venez d'où ? - demande-t-il 
- De Madrid. 
- Le vol de 17h35, Airbus 330, Iberia express. - sans hésitation constate-t-il. Je suis impressionnée. 
- Vous connaissez tous les vols de cet aéroport ? - demande-je. Au moment où je finis ma phrase, une belle hôtesse de l'air salue ce vieux monsieur bizarre, il répond avec le sourire. 
- Oui, tous les vols, tous les avions, toutes les compagnies. J'adore les avions. - répond complaisant. 
- Tout le monde me connaît ici. - continue. 
- Vous êtes contrôleur de vols ? - je demande avec la curiosité qui touche le zénith. 
- Non, mais j'adore les avions. Ils me donnent des documents confidentiels pour que je puisse suivre les avions. - Intriguée je demande ce qu'il fait alors dans sa vie ? C'est quand même dingue de travailler le 1er janvier ! - J'ai été l'agent de l'entretien des espaces vertes, moi je l'appelais de création. L'agent de création. 

Je ne comprends plus rien. Quel rapport avec les avions ? Le cerveau s'affole. - Et les avions dans tout ça ? - je demande - C'est votre deuxième métier ? Vous y gagnez quelque chose ? 
- Non, c'est ma passion. J'adore les avions. Mais je m'en suis rendu compte trop tard. Mes parents sont morts, moi déjà à la retraite, seul, donc je viens ici régulièrement, je reste et je dors à l'aéroport quelques jours et je regarde les avions. - Je suis restée bouche bée. 
Voyant ma surprise, il a demandé : - Comment vous vous appelez ? Moi je suis Lucien. On peut se tutoyer ? - Oui, enchantée, Lucien. Je suis Isabella. 
Il me regarde avec ses yeux perçants et me dit : - Isabella, ne laisse pas passer tes rêves. Moi je ne me suis pas rendu compte assez tôt. Il me reste maintenant que regarder les avions ici, par cette fenêtre panoramique et j'adore ça. Touchée au fond du cœur, je lui ai répondu : 
- Lucien, décidément tu es mon cadeau de Nouvel An. Merci.

Je savais que ce n'était pas un hasard, ou bien un hasard inévitable. On a parlé encore quelques minutes, sur la vie, l'amour, les avions, puis j'ai ramassé mes affaires, remercié Lucien, pour m'avoir attendu avec ce beau message. Le temps n'attend personne. Nous ne savons jamais quand et comment nos rêves se réaliseront, mais n'attendons pas trop pour ne pas se retrouver à juste les regarder de loin, par une fenêtre d'un restaurant panoramique. Si vous passez à l'aéroport de Nice, au restaurant panoramique de Terminal 2, passez bonjour à Lucien de Peille. Un rêveur enchanté. Lucien qui apporte la lumière.

avril 30, 2017

La gratitude

La gratitude
Si notre passé a influencé notre présent, aussi notre futur le motive, pourquoi ne pas engager aussi notre présent pour nous réconcilier avec notre passé et créer un futur qui nous ressemble le plus.


Aujourd'hui je vous présente mon JOURNAL DE GRATITUDE. Je remercie à la vie pour toutes les leçons, à tous les messagers que j'ai "tué" pour leur travail ingrat de m'avoir ouvert les yeux et à qui je pense avec reconnaissance et amour, à toutes les situations difficiles et des "nuits noires de conscience", car après chaque nuit, la lumière de l'aube donne l'opportunité de poursuivre le chemin.

MERCI ! <3


février 14, 2017

Ars amandi

Ars amandi


Le plaisir d'abord... surtout quand le jour des amoureux frappe à la porte, rentre par les fenêtres, t'attaque de chaque vitrine... Ma journée en amoureux a commencé par une douche avec "RITUALS Laughing Bouddha", puis un massage dans un salon. Le corps nu, sous une légère couverture, les mains chaudes, les mouvements décidés mais doux, au début le plaisir est irrésistible, envoûtant, puis la limite est atteinte, une gêne s'installe, une certaine impatience. Quel est le message du corps ? Trop de plaisir ? Je n'en mérite pas autant ? A partir de quel moment le plaisir devient une souffrance ? Les larmes de confusion coulent sur les joues. Je t'ai oublié... abandonné durant si longtemps, mon cher corps. Toujours exigeante, intransigeante, tu n'est pas habitué à un si bon traitement. Souvent tyrannisé, forcé, étiré mais pas assez respecté, chuchoté, remercié. Je ne te quitterai plus jamais. Je prendrai soin de toi, pour que tu puisses t'épanouir, montrer tes instincts, te faire entendre et être compris.  

Surprise numéro 2 ? Des pastels... J'en ai rêvé depuis si longtemps. L'expression à travers les images, un art thérapie appliqué !




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